Une adolescente tuée par 2 de ses pairs sur fond de harcèlement scolaire. La nouvelle tombe il y a quelques semaines, tranchante, comme la lame d’une guillotine. Suicide, expéditions punitives d’enfants sont des réalités qu’il nous est bien difficile d’admettre en 2021. Mais le harcèlement peut prendre plusieurs formes… Et nous, adultes, le savons bien. Quel parent n’a pas dit à sa progéniture de « se faire des copains ». Car, oui… La sociabilisation est la 1ère matière à l’école, loin devant les maths et le français. L’enfant qui est isolé est, par définition, extrêmement vulnérable. Et on a beau lui dire que « c’est quand même facile de se faire des copains » ou « qu’il finira par s’en faire », rien n’y fait et nous lui envoyons, bien malgré nous, le message implicite qu’il a un problème. Et ajoutons inconsciemment de l’angoisse à son angoisse.
L’isolement : une forme de harcèlement
Oui ! L’isolement est une forme de harcèlement mais qui n’est pas reconnu en tant que tel. Pourtant, ne pas être intégré dans un groupe WhatsApp alors que toute la classe en fait partie, peut être un vrai facteur de souffrance relationnelle. Nous sommes tous d’accord que nous ne pouvons pas obligés des enfants à en intégrer d’autres, fusse-t-il le nôtre ! Nous nous retrouvons donc bien démunis face à ces situations. L’erreur serait d’intervenir pour “forcer” les autres enfants à intégrer le nôtre en allant parler aux parents par exemple.
La thérapie brève : une solution qui a fait ses preuves
Il existe pourtant des solutions qui permettent à l’enfant de puiser dans ses propres ressources et de faire l’expérience qu’il est en capacité de se défendre seul.
Nous traitons en thérapie brève systémique et stratégique des petits patients qui sont des proies idéales dans la cour de l’école et les armons avec des flèches pour qu’ils puissent eux-mêmes stopper le harcèlement, quelque soit sa forme, dont ils sont victimes. Prenez rendez-vous !